Le palais du gouvernement.

 
La relève de la garde pratiquement tous les midi à quelques exceptions près. Appelée "Legion Peruana de la Guardia" ou "Légion Péruvienne de la Garde" portant l'uniforme des Hussards de la bataille de Junin à Ayacucho décisive pour le maintien de l'indépendance proclamée 3 ans plus tôt par le général José de San Martin.
Peut-être visité par citoyens, institutions ou touristes moyennant une réservation en bonne et due forme et pour autant que l'on respecte les règles imposées par le protocole et la sécurité. Ce que font d'ailleurs régulièrement les écoliers de Lima. L'accès se fait alors par l'entrée de "service". L'entrée principale étant réservée aux plus hautes autorités péruviennes ou étrangères invitées  en visites officielles.  Cette entrée de service donc donne rapidement accès après avoir gravit une volée de marches à un salon où se réalisent quelques conférences de presse.


Salon Jorge Basadre


Le bureau personnel du président de la République donne sur le "Salon doré" inspiré de la "salle des Glaces" du palais de Versailles. Un porte faites aussi de miroirs, donnant sur un balcon intérieur et des marches d'accès de chaque côtés. Sur une grande table dont la partie supérieure est de marbre au centre de laquelle se trouve une superbe horloge italienne surmontée de la statue équestre de Philibert de Savoie
   
Elle donne aussi sur le "Hall de l'Accord National" qui est la salle sur laquelle donne le grand escalier d'apparat de l'entrée officielle puis se prolonge vers un autre escalier qui mène à l'étage.

le "Gran Comedor" ou "Grande salle à Manger" est une salle des plus grande salles du palais avec le salon doré. Avec de grands lustres "araignées de cristal" dont le plus grand en provenance de Tchécoslovaquie.

Un jardin intérieur fait ressurgir réalités et légendes. Par le fait que d'ici part au moins un des souterrains dont on nous dit qu'il y en avait une bonne dizaine qui aurait permis de fuir le palais en cas d'attaque ou de siège de celui-ci.
Mais,  on murmure que le Vice-Roi Manuel Junient y Amat y avait aussi un souterrain qui reliait le palais et la maison de sa maitresse,qu'il avait d'ailleurs fait construire pour elle, la sulfureuse actrice Michaela Villegas dont il était éperdument amoureux et que la population bien pensante (et lui-même lorsqu'il était mécontent) surnommait la "Perricholi" contraction de "Perra Chola" (Chienne des Andes). Surnom qui sera d'ailleurs immortalisé dans un opéra d'Offenbach "La Perrichole".

Nous ne savons quel espace du palais du Curaca Taulichusco se trouvait ici, mais après la conquista il fut d'abord appelé "Salon Francisco Pizarro", puis signe des temps oblige, après l'indépendance il fut rebaptisé "Salon Tupac Amaru", surnom de José Gabriel Condorcanqui, un muletier métis qui s'était rebellé contre le pouvoir "espagnol" et pronait l'indépendance, l'abolition de l'esclavage. Trahi Tupac Amaru fut capturé ainsi que d'autres membres de sa famille dont sa femme Michaela Bastida. Ils furent exécutés tous les deux . "Tupac Amaru" fut écartelé et ses membres dispersés sur le territoire pour être montrés aux populations.



"Dejame que te cuente" "Laisse-moi te raconter" "La Lima que se va" "la Lima qui s'en va..." aimaient à dire les poètes, chantres et autres artistes locaux ou étrangers qui s'étant imprégné souhaitaient partager leurs visions, sensibilités, hymnes ou critiques, politiques ou lyriques, portaitistes ou paysagistes.
Les étapes d'une ville sur un territoire où se sont succédé diverses cultures avant de devenir le centre économique et politique du pays accueillant en des conditions très contrastées au moins le tiers de la population d'un pays d'environ 1.285.216 km2



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