Toute la zone de Cusco et alentours est un véritable trésor archéologique. Tout y a été travaillé par les Incas ou presque. La plus grande part des terre était travaillée comme champs avec amenée d'eau par canalisations très bien faites, avec des communications de chemins et escaliers pour pouvoir transporter les récoltes.
Dès que le terrain s'accidente de manière un peu plus prononcée, apparaissent les terrasses de cultures ou andenes de toutes dimensions épousant les formes du terrain.
Parsemé sur tout le territoire, des greniers, des postes de contrôles ou d'engrangement les "Kolkas" et autres "markas" où l'on traitaient aussi aliments, veillaient sur les semences et autres éléments à conserver en vue de temps difficiles.
Très souvent lorsque l'on pense à Cusco on pense à une dizaine de sites à peu près: Machu Picchu en tête, puis Pisac, Ollantay Tambo,  Chinchero, Tambo Machay, Puca Pucara, K'enko, Sacsayhuaman, plus récemment Maras, Moray pour bon nombre et Choque Quirao, Huchuy Cusco et Espiritu Pampa qui ne sont encore l'apanage que de peu de visiteurs privilégiés, car suppose un effort physique et financier plus marqué.

Mais combien y en avait-il en réalité? Un chroniqueur chargé par la cour d'Espagne de dénombrer la quantité de site de cultes, temples, palais et autres sites de construction inca en mentionne dans un courrier 360 et dans un suivant 440!
Dont plus du quart semble répertorié par l'INC ou Institut National de Culture péruvien
A peu de distance de Cusco se trouve une infinité de sites.
Kalchaca dans la zone de San Sebastian est l'un d'eux. Mais s'agit-il d'un seul site ou de plusieurs, là l'enigme n'est pas encore totalement résolue.

Bel endroit comme la plupart aux alentours de la capitale impériale,  elle-même restée un joyaux.

Depuis le site de Kalchaca, on peut apercevoir le bas de la ville et son aéroport.

On appelle aussi ce point Wayna Choquekirao (ne pas confondre avec le Choque Quirao à la frontrière entre Cusco et Apurimac.). Un des éléments qui complique un peu l'identification et la situation de sites est le fait qu'une part d'entre eux portent des noms similaires voire identiques.
Sur la droite du site dans le fond

la partie des bains, jeux d'eau et canalisations.

dans la continuation des cascatelles et canaux d'évacuation et d'irrigation d'autres terrasses de cultures ou "andenes"

De l'autre côté sur la gauche de Wayna Choquequirao

   Une superbe terrasse de culture ou anden, nettoyée, restaurée nous donne un petit aperçu de l'image que l'on devait avoir à l'époque de ce site.
Lers "takilpas" ou marches fichées perpendiculairement dans les murs des terrasses permettaient de passer de l'une à l'autre des canalisation permettent de les irriguer sur plusieurs étages.

Après quelques dizaines de minutes de marche à l'opposé de ce site on découvre une pointe de montagne grande comme une grosse colline sur un autre versant. Et si l'on prête attention on y découvrira une série de trous.
 

Ce sont des tombes pillées! Ici comme à Pisac et autres endroits, des niches furent creusées à flanc de montagne pour y placer les corps en position foetale des défunts.

Voici ces même trous vus au téléobjectif. Il s'agitt d'une véritable nécropole!

Plus loin encore on devine que ce massif n'est pas que de roche errodée naturellement par la nature. Les gens de l'endroit l'appelle "Inca carcel" la prison Inca, mais en soit il n'y aurait pas eut de vraie prison à l'époque, alors?

Ici l'on a construit des murs pourvus de niches ou fenêtres aveugles destinées à recevoir des objets sacralisés, idôles, d'or, d'argent, de bois ou autres. Curieux pour une prison.
 

Ce que l'on sait c'est que de l'autre côté de ce site on retrouve des andenes des plus étroites aux très larges de fond de vallée.

Travaillées sur le plan agricole depuis l'époque Inca et probablement avant elle encore.

Toujours dans la zone de San Sebastian
Les sites de Hatun Plaza, Wakapunku et non loin encore de Rumi Wasi.
 
 
 
 

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