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 (Museo de la Inquisicion), 
  Jr Junin, 548 Lima. 
Situé tout près du Congrès de la république 
 où siègent encore les congressistes du régime actuel, 
 vous trouverez le musée de la "Sainte Inquistion". 
  La visite est gratuite et vous donne une idée de ce que devait ressentir
 les suspectés d'hérésie, interrogés avec insistance 
 
  (salles et instruments de tortures, cellules etc.) afin qu'ils avouent
collusion  avec le malin et maintes abominations. 
On vous y informe aussi que l'on promenait vêtu de blanc celui ou
 celle reconnu innocent après les interrogatoires (la question) de
l'ordre, en précisant toutefois que l'on promenait parfois un mannequin
vêtu de blanc représentant le non coupable, si celui-ci n'avait
pas survécu aux moyens utilisés pour se faire une idée
de sa culpabilité ou de son innocence.  Instructif ! 
  Mais, voyons un peu l'histoire de cette "institution". 
L'histoire
L'inquisition fut créée vers 1199 par le pape Innocent III.
 Elle visait à contrer le valdisme, le catharisme, le protestantisme, 
 le judaïsme enfin tout ce qui n'était pas catholique (sans jeu
 de mot). L'ordre des dominicains fut principalement à charge de son
 développement. 
  Vers 1478 sous le règne de Fernand d'Aragon et
 Isabelle de Castille
et avec l'aval du Pape Sixte le
quatrième, fut créé le Conseil Suprême
de l' inquisition espagnole et
de ses colonies. 
Sa fonction visait à détecter les crimes contre la foi, la religion, la couronne d'Espagne et le Saint Office (incluant l'entrave à la justice inquisitrice), la morale et les bonnes moeurs (dont la bigamie ou les propositions sexuelles à/de religieux à ou/de religieuses) ou l'ordre public, les pratiques de sorcellerie (ou le recours à elles), la possession, le trafic vente et lecture d'oeuvres hérétiques, sataniques, immorales, impudiques, subversives etc.
Lorsque quelqu'un était soupçonné (ou dénoncé, 
 ce qui était le plus fréquent) d'un crime repris dans la liste
 ci-dessus, les éléments étayant ces soupçons 
étaient rassemblés et présentés à un premier 
conseil qui décidait de la gravité du cas et de la nécessité
 de procéder à l'arrestation du suspect, la mise sous séquestre
 de ses biens et à son interrogatoire. 
   
   
   
  Même sur les religieux sont susceptibles d'être arrêtés, 
 incarcérés, soumis à la question, voire promis au bucher. 
 
  C'est surtout le cas des "allumbrados" ou "illuminés", ceux qui
affirment  avoir des "visions" de la Vierge, de saint(e)s, entendent des
voix etc qui  d'emblée génèrent la suspicion des inquisiteurs.
La aussi on les suivra, rassemblera des témoignages sur leurs affirmations
et la teneur de celles-ci. Si elles sont en accords avec les préceptyes
 de l'église, pas de problème, les voies vers la béatification
 pourraient même être ouverte.A cet égard, il est intéressant
 de savoir que même les deux premiers saints du Pérou avant
d'accéder  à cette dignité, furent l'objet d'enquête
des inquisiteurs.  Toute fois ceux-ci estimèrent qu'il n'y avait pas
lieu de les arrêter,  ni de mettre leurs affirmation en jugement. 
 
   
Ceci dit, ce sont souvent des dénonciations qui sont à la base des enquêtes, voire de l'arrestation immédiate des incriminés. Ensuite on interrogera la personne soupçonnée. Interrogatoire qui visait à établir la culpabilité de l'inculpé et la reconnaissance de la ou des fautes par celui ou celle-ci, et son amende volontaire avec son retour aux normes catholiques après la dénonciation de ses "errements" et de ceux qui l'ont entrainé sur cette voie contraire aux préceptes catholiques.
Au cas où l'accusé ne reconnaissait pas ses fautes, on le passait à "la question", autrement dit interrogatoire sous la torture pour lui faire avouer ses crimes, voire identifier l'action du "malin" (le diable ou ses démons).
 
   
  Pour se faire, les méthode étaient multiples. Mais celles-ci 
 voulaient éviter que lors de ces séances de douleurs poussées 
 à leur paroxysme, le sang ne coule pas et le "questionné" ne
trépasse pas d'avantage. Il fallait lui donner l'impression qu'il allait
mourir, noyé, étouffé, garotté ou de douleur,
 mais éviter que cela n'arrive. Ce ne fut pas toujours possible, plusieurs
 suspects rendirent l'âme en plein interrogatoire. 
 
   
   
    
 
   
  
   
   
Ceci dit, lorsque l'accusé était considéré coupable avec la circonstance aggravante, qu'il ne faisait point amende et ne marquait aucun nrepentir des fautes qui lui étaient imputée, la charge de faire couler le sang ou de lui oter la vie était transférée (sans possibilité de revision) à une exécution par des instances gouvernementales.
Au Pérou
l'inquisition commença en 1570, ordonnée un an plus tôt 
 par le roi d'Espagne Philippe II. 
  
   Et le Vice-Roi du Pérou,
 Francisco de Toledo, est prié de pourvoir les inquisiteurs
 envoyés d'Espagne de locaux adéquats. 
  En 1578, elle s'installe sur un des côtés de la Place Bolivar,
 mais sera connue en cette époque surtout comme la place de l'inquisition. 
 
  Entre 1573 et 1639 furent jugés au tribunal de l'inquisition de
Lima  des ressortissants d'origine : française, flamande, anglaise,
portugaise  et espagnole, comme : 
  Mathieu Salad,  Français "judaïsant" 
  Jean (ou Johan) Bernal, Flamand "luthérien", 
  Walther Tiller, Anglais "luthérien", 
  Jorge Nuñez, Portugais "judaïsant", 
  ou Pedro de Contreras, Espagnol "judaïsant". 
  Entre 1634 et 1636 des juifs controlaient une bonne partie du commerce
à  Lima, malgré la vigilance de l'église, de l'Espagne
et de la  Vice-Royauté du Pérou qui affirmait que nombre de
ceux-ci arrivaient  par voie de terre des pays voisins voire relativement
éloignés  comme l'Argentine avec les ports de Buenos Aires
ou autres vénézuéliens  et autres. 
 
   
   
  Normalement l'inquisition ne s'occupait pas des "indiens", considérés 
 comme incultes, "barbares" insolvables (leurs biens étant devenus 
propriété de l'Espagne et des Espagnols), récemment contactés
et en processus d'apprentissage de la foi catholique. 
  Et ce, même si certains Espagnols ou créoles finissaient par
 intéresser l'inquisition en raison de leur rapprochement de certaines
 pratiques "païennes" indiennes, notamment le recours à certains
 sorciers ou Shaman pour des retours d'affection, ou des ensorcellement pour
 motifs amoureux ou élimination de concurrents. 
Ce qui ne veut pas duire que ceux-ci vivaient paisiblement et ne souffrait 
 point d'incarcération, torture ou mise à mort. 
  Mais ceci était le plus souvent le fait de civiles, d'hacenderos, 
de militaires, de tribunaux civiles. 
L'inquisition ne fut abolie définitivement au Pérou qu'en 1820, époque où se manifestait déjà de manière tangible une volonté indépendantiste qui se concrétisera un an plus tard par la déclaration d'indépendance du Pérou par José de San Martin.
 A Cusco aussi l'inquisition fut active et des vestiges de sa présence 
peuvent être trouvés, si vous y prêtez un tout petit peu 
attention, à gauche de la cathédrale à l'extérieur 
et dans des dépendance religieuse du complexe.
  
     
 
 
  
    
    
    
   
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